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Une seconde vie pour les machines à écrire

Rien de tel, pour contrôler la diffusion d’un rapport, que de le rédiger à la source sur une bonne vieille machine à écrire. C’est la solution proposée par Patrick Sensburg, responsable de la commission mise en place au parlement allemand pour lutter contre la surveillance américaine. Après le scandale lié aux révélations sur les écoutes du téléphone portable d’Angela Merkel par la NSA, cette commission semble bien active. Elle a d’ailleurs fait arrêter puis expulser, début juillet, un agent double qui travaillait pour la CIA et qui aurait été chargé de récupérer les documents confidentiels de cette commission d’enquête.

Les agences de renseignements et certains organes de presse, comme Le Monde, prennent déjà la précaution de stocker des documents confidentiels, comme ceux de wikileaks par exemple, sur des ordinateurs déconnectés. Pour sa part, Patrick Sensburg souligne bien dans sa proposition que les machines à écrire recommandées ne doivent même pas être électroniques. Avec une machine à écrire mécanique, aucun risque de piratage ou de copie numérique. Toutefois, les Allemands ne sont pas les premiers à avoir eu cette idée. Les Russes ont déjà adopté le retour à la machine à écrire pour sécuriser leurs communications. En 2013, le Kremlin en a commandé une vingtaine pour ses services de renseignements.

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