top of page
Search

Marseille, la première série française à l’américaine


Avant même sa diffusion, Marseille, la première série française coproduite par Netflix, la plateforme de vidéos à la demande, a été la cible de nombreux médias. « Un raté industriel », « une catastrophe », « la montagne innovante accouche d’une souris », « mauvais téléfilm », BFMTV, Numerama, Télérama et l’Express n’y sont pas allés de main morte. Dan Franck, l’écrivain scénariste de la série, ne comprend pas le déferlement d’autant de critiques. Pourtant, après avoir visionné les premiers épisodes, bon nombre d’internautes ne semblent pas du même avis que les détracteurs de cette production.

Composée de huit épisodes, la première saison de la série raconte la rivalité tumultueuse entre le maire de Marseille, Robert Taro, interprété par Gérard Depardieu, et son dauphin, Lucas Barres dont le rôle est tenu par Benoît Magimel. Sous fond d’affaires familiales et de rancœurs du passé, le match électoral entre les deux générations d’élus va se jouer en flirtant avec les quartiers marseillais et les milieux de la drogue.

Sortant du flot des critiques, Les Echos souligne tout de même que « Benoît Magimel et ses petites mèches blondes décolorées interprètent très justement ce jeune loup de la politique prêt à tout pour y arriver ». Le journal estime également que le « duo Depardieu-Magimel fonctionne à merveille » et il n’est pas le seul à le penser. Dès la bande-annonce, on comprend qu’il va se passer quelque chose entre ces deux-là et que le match promet des rebondissements. Par ailleurs, on sent bien la patte cinématographique américaine et ce, dès le générique, à la fois graphique et original. La réalisation est efficace, Depardieu est magistral, le suspens est omniprésent et chaque épisode est conçu comme un teaser pour le suivant. Secrets de famille, rivalité politique, action, sexe, drogue, tous les ingrédients semblent subtilement orchestrés par Florent Emilio Siri, le réalisateur de la série. Alors pourquoi ce déferlement de critiques précoces ? Selon l’acteur Hyppolyte Girardot « Quand on sort les kalachnikov comme certains médias ont pu le faire, je pense qu’il y a toujours des raisons qui sont au-delà de l’objet lui-même ».

bottom of page