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Les fausses accusations sur la personne de Georgette Okemba n'ont pas entravé son combat

Georgette Okemba, l’épouse de JDO, Jean-Dominique Okemba, le conseiller spécial auprès du Président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, est une femme très engagée contre la violence des hommes en Afrique. Elle défend les femmes victimes de violences conjugales et met tout en œuvre pour que la justice soit plus sévère envers leurs auteurs. Ce qui n’est pas du goût de tous les hommes et, plus particulièrement, de ceux qui se sentent menacés par son combat.



Suite à l’organisation d’une conférence-débat sur le sujet, soutenue par Georgette Okemba et qui a pointé du doigt la violence de certains époux, le journaliste et directeur de publication de l’hebdomadaire satirique "Sel-Piment", Raymond Malonga, dont le journal est connu pour ses titres à sensation, a publié un article accusant, sans aucun fondement, Georgette Okemba de « détournement de fonds du Trésor Public » au profit de ses actions humanitaires. Ce qui n'a pas de sens puisque Madame Okemba n’est pas un agent de cette institution de l’état.


L’auteur de ces accusations a manifestement cherché à porter atteinte au gouvernement tout en dévalorisant les actions de la Fondation Georgette Okemba. Certes, nul n’est au-dessus des lois, y compris le journaliste dont les accusations non fondées se sont rapidement retournées contre lui. Après avoir porté plainte, Georgette Okemba a eu gain de cause. La justice de Brazzaville a condamné l’auteur des fausses accusations à 6 mois de prison et à une amende de 30 millions de FCFA pour diffamation. Pour sa défense, le journaliste avait reconnu qu’il n’avait pas « une bonne source » et il avait fini par présenter des excuses à la plaignante devant son propre avocat et devant la cour.


"Rien au monde ne m’empêchera de continuer mon combat pour défendre la cause des femmes africaines ni de lutter pour offrir aux enfants orphelins de notre pays les mêmes chances que les autres pour réussir dans la vie."


Bien qu’elle semble satisfaite du jugement à l'encontre de ses diffamateurs, Georgette Okemba déplore ces comportements de jalousie et de « haine gratuite » qui, en propageant des rumeurs et des fausses accusations, nuisent à des activités louables, au-delà même des personnes ou des célébrités qui les portent. « Je comprends et j’encourage les lanceurs d’alertes contre des injustices, mais à condition que leurs accusations soient fondées, justifiées et prouvées » a-t-elle confié. « Moi-même, je suis une lanceuse d’alertes contre les injustices envers les femmes et les enfants de notre pays, mais à chaque fois, j’ai des preuves de maltraitance et des aveux des victimes qui témoignent des atrocités dont sont capables certains hommes. Cependant, il faut savoir faire la part des choses. On ne peut pas tolérer des accusations très graves envers des personnes sans avoir un minimum de preuves. Sinon, c’est la porte ouverte à tous les abus. Certaines célébrités dans le monde sont d’ailleurs accusées à tort, que ce soit par jalousie, pour nuire à leur image ou pour leur soutirer des fonds. Je pense que, malheureusement, nous sommes dans un monde où le lynchage médiatique est devenu le gagne-pain de prétendus journalistes qui n’honorent pas cette noble profession, comme pour le cas de ce dernier qui a avoué n’avoir jamais fait d’études de journalisme et qu’il avait « appris sur le tas ». Pour ma part, peu importe les accusations que l’on peut faire à l’encontre de mes actions car rien au monde ne m’empêchera de continuer mon combat pour défendre la cause des femmes congolaises et africaines, de la vendeuse de cacahuètes à la femme maraîchère, que je considère comme les piliers d’une nation, ni de lutter pour offrir aux enfants orphelins de notre pays les mêmes chances que les autres pour réussir dans leurs vies ».


"Je pense que, malheureusement, nous sommes dans un monde où le lynchage médiatique est devenu le gagne-pain de prétendus journalistes."


C'est Georgette Okemba qui a, elle-même, oeuvré pour la libération de son diffamateur

Quand les enfants du journaliste ont appelé Madame Okemba pour demander son pardon, elle n'a pas pu résister. "Au-delà de la maman que je suis pour mes propres enfants, je sais ce que ressentent les orphelins à la perte d'un père ou d'une mère. J'ai été très sensible à l'appel des enfants de Monsieur Malonga et je n'ai pas hésité à faire le nécessaire pour demander sa libération immédiate.". Sans l'intervention de Georgette Okemba, la détention du journaliste aurait été beaucoup plus longue. D'ailleurs, dès sa sortie de prison, Raymond Malonga a tenu à présenter à Madame Okemba ses excuses et à exprimer sa gratitude pour avoir soutenu sa libération. Autant dire que le directeur de la publication satirique a eu la chance d'avoir affaire à une plaignante pas comme les autres. Car tout en clamant justice, Georgette Okemba n'en demeure pas moins "une maman" et une femme sensible à la souffrance humaine, surtout quand elle touche des enfants et des familles.


"J'ai été très sensible à l'appel des enfants de Monsieur Malonga et je n'ai pas hésité à faire le nécessaire pour demander sa libération immédiate."

La Fondation Georgette Okemba

La Fondation Georgette Okemba, initialement connue sous le nom de "Femme ne Pleure Pas", est une ONG de la République du Congo Brazzaville. Sa vocation est de venir en aide aux femmes et aux enfants congolais et d'Afrique les plus démunis. Dès le début de son action, la Présidente de « Femme ne pleure pas » s’est engagée auprès des femmes africaines pour les aider et les soutenir, notamment contre les violences conjugales. Elle organise plusieurs rencontres et conférences-débat sur le sujet pour sensibiliser la société congolaise et offrir du secours aux femmes en détresse (Veuves, filles-mères…). A cet effet, en 2014, un bâtiment flambant neuf avait été offert aux femmes veuves des militaires décédés ainsi qu’a leurs enfants pour un apprentissage à la couture, à l’informatique et en même temps, renforcer les capacités afin de subvenir à leurs propres besoins.


Grâce à sa fondation, Georgette Okemba est une femme très engagée dans l’action humanitaire en Afrique. Elle défend la cause des femmes africaines, qu’elle considère comme les piliers de la nation et de la famille en Afrique. Mais son combat ne s’arrête pas là. Elle mène plusieurs actions pour redonner le sourire aux enfants orphelins et leur offrir les mêmes chances que les autres pour réussir dans la vie. On l’appelle « la maman sociale ou la maman de tout le monde », mais, comme elle le dit, la meilleure récompense pour ses actes est de sentir l’amour de tous ces enfants qui la considèrent comme la maman qu’ils n’ont pas eue.


Pour en savoir plus sur la Fondation Georgette Okemba,


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