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Inondations, comment se faire indemniser ?


Plus de 12.000 sinistres ont été constatés en France avec les dernières inondations. Comment dédramatiser les pertes subies ? Quels sont les réflexes à avoir pour se faire indemniser ? Comment ça marche ?

En principe, les dommages causés par les inondations sont couverts par les assurances multirisques habitation, mais à condition qu’il y ait un arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. On mesure toute la détresse des victimes lorsqu’ils sont confrontés à ces aléas de la nature et lorsqu’ils voient leurs biens se perdre dans les eaux et sous les décombres. Il faudrait toutefois relativiser cette détresse dans la mesure où les vies sont sauves et que les victimes peuvent compter sur leur compagnie d’assurance pour se faire indemniser. Cependant, il y a des règles à respecter et des réflexes de bon sens à adopter. Le premier consiste à avertir sa compagnie d’assurance dans les meilleurs délais. Généralement, les sinistres doivent être déclarés dans les dix jours suivant l’état proclamé de catastrophe naturelle, voir dan les cinq jours ouvrés pour les garanties tempêtes. Ensuite, il s’agit de conserver toutes les preuves relatives aux dégradations et ne pas hésiter à faire un reportage photos pour produire des justificatifs à votre assurance. En d’autres termes, il ne faut surtout pas jeter les restes des biens détruits sous peine de ne pas bénéficier de l’indemnisation correspondante à leur perte.

Notons toutefois que les véhicules assurés au minimum, c’est-à-dire uniquement pour la responsabilité civile, ne peuvent pas bénéficier d’indemnisation. En effet, la RC ne couvre que les dégâts causés à autrui et non ceux causés pour soi. Les dégâts liés à l'humidité ou à la condensation mais aussi les frais de pompage, de nettoyage et de désinfection des locaux sont pris en charge. Cependant, une franchise de 380 euros reste à la charge de l'assuré. Cette franchise est majorée, pour les logements, si la commune n'est pas dotée d'un plan de prévention des risques naturels (PPR) et si elle a déjà été touchée plusieurs fois par des catastrophes naturelles lors des cinq dernières années.

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