top of page
Search

Le robot Ocean One, une innovation de taille


Cette innovation est de taille. Un robot humanoïde capable de fouiller les épaves des grandes profondeurs au fond des abysses depuis des siècles, voire des millénaires, a été mis au point par des chercheurs de l’Université de Stanford. Baptisé Ocean One, il a fait ses premiers pas sur le vaisseau amiral de Louis XIV, coulé au large de Toulon au 17e siècle et connu sous le nom de « La Lune ».

Grâce à Ocean One, les épaves reposant au fond des abysses depuis des siècles, voire des millénaires, sont désormais à portée de main... d'humanoïde. En effet, ce robot sous-marin est capable d'explorer une épave avec le doigté d'un archéologue, mais à des profondeurs où les équipes de recherche ne s'aventurent pas. L’enjeu de cet avatar robotisé est donc de permettre à son pilote archéologue d'expertiser et de fouiller, comme le ferait un scientifique en plongée, des sites culturels sous-marins localisés bien au-delà des limites de la plongée humaine, entre cent et mille mètres de profondeur à terme, et ce sans contrainte de durée.

Conçu par l’équipe du Professeur Oussama Khatib de l’Université de Stanford, le robot Ocean One a été présenté à Marseille le jeudi 28 avril 2016, à l'occasion de l'inauguration de l'exposition au musée d'Histoire célébrant les 50 ans du Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines. C'est un robot humanoïde en matériau composite orange qui pèse près de 180 kilos. Le prototype testé au large de Toulon est équipé de deux bras prolongés de mains à trois doigts, de caméras haute-définition insérées dans ses yeux et de petits moteurs à hélice qui lui permettent de se déplacer. Il est relié à un robot suiveur immergé à mi-profondeur qui assure l'interface avec la surface. La liaison se fait par câble car "un grand volume de données doit être échangé avec le contrôle notamment les images HD des caméras. Ce qui nécessite une très grande bande passante. Mais à terme, Ocean One pourrait être équipé d'un modem optique qui permettra une communication sans fil avec le robot suiveur" précise Vincent Creuze, un des concepteurs du projet.

bottom of page