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Dubaï se dote du premier policier robot


Il mesure 1,70 m et pèse 100 kg ! C’est le premier robot humanoïde mis en service à Dubaï. Le premier du genre à entrer en service actif sur la planète. Les Émirats Arabes Unis comptent déployer 25% de robots parmi leurs forces de police et projettent de créer un commissariat 100% Robocop pour 2030.

C’est la société espagnole Pal Robotics qui est à l’origine de la conception de ce robot humanoïde pour le compte des Émirats Arabes Unis. Dans un premier temps, il sera déployé dans les centres commerciaux et les parcs d’attraction. Doté de caméras dans les yeux, de logiciel de reconnaissance faciale, d’une tablette tactile sur le torse et se déplaçant sur roues grâce à un système de navigation faciale, ce premier Robocop parle neuf langues et peut déjà exécuter plusieurs tâches et missions pour décharger les forces de police. Il peut renseigner les touristes, converser avec les humains, signaler des délits, reconnaître le visage d’une personne recherchée et le signaler à un poste de contrôle et même permettre de payer directement des contraventions via sa tablette tactile.

Muni d’une casquette pour montrer son autorité, le Robocop de Dubaï est également conçu avec un visage avenant, inspiré du profil de Pepper, pour montrer qu’il est là pour aider la population et assurer sa sécurité et non pas pour réprimander les passants.

Selon les explications fournies à CNN par le brigadier Khalid Nasser Alrazooqi, directeur général du département des objets intelligents pour la police de Dubaï, l'intelligence artificielle Watson d'IBM ainsi que Google sont impliqués dans le développement de ce Robocop. A terme, Dubaï veut se doter d'un robot capable de faire le même travail qu'un officier de police humain. Un premier prototype fonctionnel pourrait être dévoilé à l'occasion de l'exposition universelle qui se tiendra dans la ville en 2020. « En 2030, nous aurons le premier commissariat de police qui ne nécessitera aucun employé humain », a assuré le brigadier Alrazooqi. Cela supposerait donc que de tels robots policiers soient capables d'interpeller et de détenir des personnes ayant commis une infraction ou un crime.

Une perspective qui soulève d'importantes questions éthiques mais interroge aussi sur la manière de déterminer la responsabilité en cas d'erreur de la machine. Créer une intelligence artificielle à la fois assez autonome pour pouvoir décider de représailles adaptées envers une personne menaçante et suffisamment encadrée pour éviter les bavures est un défi extrêmement complexe et risqué.

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