Capables de transporter des passager au cœur d’une ville en évitant tout embouteillage, c’est le défi que plusieurs constructeurs aéronautiques et professionnels des transports urbains se sont mis en tête. Boeing, Airbus, Rolls-Royce, mais aussi Uber et même la RATP. Ces engins du futur pourraient même surplomber le ciel de Paris pour les JO 2024.
« En 2030, 60% de la population mondiale vivra dans des villes, ce qui représente 10% de plus qu’aujourd’hui » c’est ce que déclare Airbus dans un document décrivant le futur de la mobilité urbaine tel que le constructeur aéronautique l'imagine. Pour le constructeur, les embouteillages seront l’un des plus gros problèmes des villes de demain. Pour désengorger le trafic, il suffit simplement d'emprunter la voie des airs. C’est ce que prévoit Airbus avec son projet Vahana initié en 2016 et qui vise à faire voler dans nos villes des taxis volants monoplace électriques et entièrement automatisés. De plus, les engins ne nécessitent aucune compétence de pilotage.
Ces taxis volants seront capables de décoller seuls, gérer tous les paramètres, de la planification du plan de vol à la séquence d’atterrissage tout en tenant compte des intempéries et autres imprévus. Plusieurs constructeurs cherchent à rendre leur projet opérationnel pour 2020. Reste à lever un certain nombre de freins tant législatifs que techniques. On sait faire voler des hélicoptères et des avions, on sait contrôler des engins sans pilotes, mais la législation n'est pas encore au point. Plus terre-à-terre, Uber et la RAPTP misent plus sur 2024 pour un événement qui va mobiliser plusieurs opérateurs des transports : les Jeux Olympiques.