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Chloroquine, premier espoir contre le coronavirus


C’est la première piste sérieuse contre le coronavirus. La chloroquine, antipaludique à la base, s’est avéré efficace sur plusieurs cas en Chine. Le professeur Raoult, directeur de l'IHU Méditerranée Infection à Marseille a mené des tests en parallèle et a confirmé l’efficacité de cette molécule. Il a testé du Plaquenil, une molécule dérivée de la Chloroquine, à raison de 600 mg/jour pendant six jours sur une vingtaine de malades atteints du Covid-19. Le résultat est encourageant, 75% des cas sont guéris. Ce qui lui fait dire dans une conférence que finalement « jamais une infection n’a été aussi simple à guérir ».

L’enthousiasme provoqué par cette découverte est partagé un peu partout dans le monde, même s’il n’a pas l’approbation de tous. Certains blogs décrient la molécule de la Chloroquine en affirmant qu’elle pourrait être, au contraire, dangereuse ne serait-ce que par les nombreux effets indésirables qu’elle risque de provoquer dans certains cas. Ces réactions cacheraient-elles une lutte acharnée quant à l’enjeu économique de la course à la paternité du médicament miracle que l’on peut imaginer chez les grands laboratoires pharmaceutiques ?

Notons que la France, dans la confidence des recherches, a déjà anticipé en prévoyant des réserves en Chloroquine depuis une semaine. Elle souhaite, comme d’autres pays européens, s’assurer de sa fiabilité par des tests avant de se prononcer. Ce qui est loin d’être le cas des États-Unis où Donald Trump a déjà exhorté les laboratoires américains à produire cet antidote en masse.

Si la Chine semble avoir atteint un résultat plus rapidement que les autres pays c’est grâce à sa démarche qui consiste à explorer les molécules existantes plutôt que de s’aventurer à de longues recherches de molécules encore inconnues. On pourrait rebaptiser cette molécule, testée par les chinois, là où tout a démarré et où tout finira peut-être, la Chlorochine.

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