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Malaise cardiaque, les gestes qui sauvent



En France, 30 % des décès sont d'origine cardiovasculaire. L'infarctus ou crise cardiaque concerne 120.000 personnes par an. Souvent, des proches assistent à ces crises sans forcément mesurer leur gravité ni savoir ce qu’il faut faire pour assister la victime. Quels sont les symptômes des infarctus ? Que faut-il faire si vous les détectez chez un proche ?

Il était presque minuit quand Caroline se lève de son fauteuil pour aller dans la chambre à coucher à l’étage. Devant la télé du salon, son mari se frottait le torse depuis quelques minutes. « Tu viens te coucher, chéri ? » lui demanda-t-elle. « Pas tout de suite, j’arrive dans cinq minutes » lui répondit-elle. Ne le voyant pas venir au bout de vingt minutes, Caroline descend dans le salon. Victime d’une crise cardiaque, son mari était inerte dans le fauteuil.


Plusieurs histoires ressemblent à celle de Caroline car plusieurs personnes encore ne savent pas détecter les symptômes d’un infarctus ni comment réagir face à une crise cardiaque. Dans un article en ligne, Medisite donne la marche à suivre. Les symptômes d’alerte sont très variables. Cela peut être une douleur brutale et inhabituelle dans la poitrine, qui peut irradier vers l’épaule, le bras, le cou et la mâchoire ; une sensation d’enserrement au niveau de la poitrine ; des difficultés respiratoires ; des palpitations ou la sensation que le cœur bat trop vite ; une transpiration excessive ; des nausées ou vomissements ; des douleurs abdominales ; des vertiges ou troubles de l’équilibre ou un évanouissement. Ces signes diffèrent en fonction de la pathologie et vont permettre d’orienter le diagnostic. Dans tous les cas, il convient d’alerter les secours et de leur détailler le plus possible l’état de la victime, afin qu’ils puissent juger du degré d’urgence de la situation.


Douleur dans la poitrine, palpitations au coeur, difficultés respiratoires, transpiration excessive, nausées, vomissements, douleurs abdominales, vertiges ou troubles de l’équilibre, évanouissement ou propos incohérents, sont autant de symptômes d'alerte.

Que faire si vous assistez à un malaise cardiaque ?

Si une personne de votre entourage présente un ou plusieurs symptômes caractéristiques listés précédemment, posez-lui les questions suivantes : Depuis combien de temps dure son malaise ? Est-ce la première fois que cela lui arrive ? Est-elle déjà suivie pour des problèmes cardiaques ? Quels sont précisément les symptômes dont elle souffre ? Si cette personne “dispose d’une prescription médicale pour lutter contre les malaises cardiaques, préparez ses médicaments et aidez-la à les prendre”, uniquement si vous êtes sûr du traitement qu’elle prend et du dosage, recommande le site Assurance Prévention. Si ses propos ne sont pas cohérents, c’est que la crise cardiaque est quasiment confirmée.


Alertez rapidement les secours

S’il s’agit de son premier malaise, asseyez-la ou allongez-la confortablement et contactez immédiatement les urgences (ou demandez à une autre personne présente de le faire) en composant le 15, le 18 ou le 112. Donnez le plus de détails possibles aux secours, grâce aux questions que vous avez posées précédemment et suivez les instructions de votre interlocuteur. Vérifiez régulièrement que la victime est toujours consciente et qu’elle respire sans difficulté.


Allongez la victime sur le côté, jambe du dessus repliée, bouche ouverte, et appelez les secours en composant le 15, le 18 ou le 112.

Dans le cas où la personne qui fait un malaise cardiaque perd connaissance, vérifiez si elle respire toujours. Le cas échéant, placez-la en position latérale de sécurité : allongée sur le côté, jambe du dessus repliée, bouche ouverte, avant d’appeler les secours. Si la victime ne respire plus (vous n'entendez et ne sentez aucun souffle d'air sortant de sa bouche ou ses narines), alertez immédiatement les urgences et procédez à un massage cardiaque jusqu’à l’arrivée du SAMU. Pour cela, basculez sa tête en arrière et veillez à ce que ses voies respiratoires ne soient pas obstruées. Effectuez 2 insufflations bouche-à-bouche, puis 30 compressions thoraciques. Les paumes de vos mains sont positionnées l'une sur l'autre, sur le sternum de la victime - au centre de sa poitrine. Pratiquez à nouveau 2 insufflations, suivies de 30 compressions et ainsi de suite, sans vous arrêter.


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